PAULINE REPUSSARD
Les glissements vers toutes transformations, vers toutes mutations me fascinent. Mes productions sont habitées par des notions d'entropie.
Elles évoquent autant de châteaux de sable. Je multiplie les éléments, je les organise, composant et recomposant des ensembles. Mes modules s'articulent entre eux, ils s'adaptent et habitent l'espace comme des cellules vivantes. Rassemblés, ils forment un organisme qui peut exister ou proliférer en fonction du contexte d'installation. Il y a toujours un jeu de combinaisons, d'échanges, de circulation. J’appréhende l’espace comme un terrain d’exploration, une aire d’étude et de jeu. Je construis et déconstruis tout de concert, comme si le temps pouvait être imaginé condensé en un instant interminable et indéterminé. L'idée d'un possible permutable et renouvelable à l’infini me parait si vaste et si enthousiasmant à parcourir... "J’utilise la transformation extérieure du paysage pour refléter, épouser la transformation intérieure." Le livre d’or de la science-fiction : J.G. Ballard |
Monomaniaquerie de l'Épingle, performance. 4240 épingles, boite en plastique.
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